Hindou Oumarou Ibrahim ou la passion de la défense de la communauté peule

Agée de 34 ans et issue de l’importante communauté nomade peule « Mbororo » du Tchad, Hindou Oumarou Ibrahim est la coordinatrice de « l’Association des Femmes Peules et Peuples Autochtones du Tchad » (AFPAT), une organisation de base communautaire. Il ne s’agit pas de la seule organisation avec laquelle travaille cette jeune dame dynamique et parfaitement trilingue (Français, Anglais et Arabe). En effet, cette dernière est également membre de la Coordination du Comité Exécutif des Peuples Autochtones d’Afrique (IPACC) où en tant que point focal, elle est chargée des questions en lien avec l’adaptation aux changements climatiques et le genre.

Le changement climatique et la défense des intérêts de la communauté peule sont ses domaines de prédilection et c’est à ce titre qu’elle a représenté la société civile mondiale à la signature de l’accord de Paris à New York avec plus de 196 Chefs d’Etat et des Gouvernements du monde. Au cours des quatre (4) dernières années, elle a participé à plusieurs évènements mondiaux sur le climat et les peuples autochtones et c’est à ce titre que lors de la COP 21 à Paris, elle a participé aux négociations et coordonné le pavillon des peuples autochtones.

“Le changement climatique est son domaine de prédilection et c’est à ce titre qu’elle a représenté la société civile mondiale à la signature de l’accord de Paris à New York avec plus de 196 Chefs d’Etat et des Gouvernements du monde.»

Ce parcours riche et diversifié n’est pas passé inaperçu. Cette année, elle a été primée en recevant le prix l’explorateur émergent 2017 de la chaine de découverte britannique National Geographic. Ce prix témoigne de son plaidoyer en faveur de sa communauté ainsi que de l’impact des changements climatiques. Et c’est à ce titre qu’elle a été nommé exploratrice Emergente 2017 par la même chaine.

Mme Hindou est entre autres titulaire d’une certification (équivalent master) en Droit International et Droit des Peuples Autochtones de l’Université de Bourgogne en France obtenu en 2008 ainsi que d’une licence en Conception analyse et gestion des projets de HEC-Tchad. Au cours de sa carrière, elle a bénéficié de plusieurs formations au niveau national et international dans les domaines des droits de l’homme, de l’environnement et des politiques en faveur des peuples autochtones.

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