Interview de Dr. Succès MASRA, économiste sénior à la Banque Africaine de Développement

Succès MASRA

Tchad Eco (TE) : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Succès MASRA (SM) : Je suis Succès MASRA. J’aime me définir comme un Tchadien de la tête au pied, qui a eu la chance de bénéficier du brassage en me formant au Tchad, puis à l’étranger, notamment au Cameroun, en France et en Angleterre. Je travaille sur le continent africain comme fonctionnaire international à la Banque Africaine de Développement (BAD) comme Economiste Principal en charge de la conception et la mise en œuvre des projets. Même s’il est utile de rappeler que cet échange avec vous n’engage en rien cette Institution dont seul le Président est habilité à parler en son nom. Considérez donc cet échange comme celui d’un jeune passionné du développement du Tchad et de l’Afrique.

TE : Plusieurs reportages réalisés sur vous ont mis en avant votre réussite basée essentiellement sur le travail. Pourriez-vous nous parler de votre parcours ?

sansbvcSM : Mon parcours, c’est celui d’un Tchadien issu des milieux modestes du Tchad à qui la famille, les Instituteurs et l’entourage ont appris très tôt la confiance en soi, le goût du travail et la culture de la tolérance. J’ai commencé mes études à l’école du village avec moins de 500 FCFA, somme qu’il a fallu d’ailleurs difficilement trouver à l’époque. Je me souviens surtout de mes premiers pas à l’Ecole officielle de Béboni, mon village. Je ne savais même pas parler français. Ironie de l’histoire, quand je suis arrivé en classe, pendant l’appel pour vérifier qui est là et qui n’est pas là, le maître a prononcé le nom du camarade juste avant le mien. Comme il était absent, j’ai entendu toute la salle répondre « absent », lorsque le Maître a prononcé son nom. Et puis venait mon tour. J’entends Succès MASRA. Et par reflexe et mimétisme, je réponds aussi « absent ». Toute la salle éclate de rire. Je me suis senti tellement ridicule en me demandant ce que j’ai fait de mal. Mais mon maitre s’est approché de moi en toute confiance, et m’a dit en ma langue, « Succès, quand tu es là, tu réponds PRESENT, car « Absent », c’est pour ceux qui ne sont pas là ». C’était le premier mot en français que j’apprenais en le comprenant : « PRESENT ».

Mais je dois avouer que ce mot « Présent », j’en ai fait progressivement la maxime de ma vie, pour répondre présent dans le combat de la vie.

De mon village, où j’ai pu malgré mon retard initial finir meilleur élève, je suis allé plus tard à Sarh où j’ai intégré le Collège Charles Lwanga de la 6ème en Terminale C. Après mon baccalauréat dans ce Lycée dont j’étais rédacteur en chef du Journal LUEUR et Président du Club des Amis de la Nature (CAN), j’ai poursuivi mes études à l’Université Catholique d’Afrique Centrale à Yaoundé où j’ai fini major de ma promotion de Maîtrise en Comptabilité et Finances. Après cela, j’ai fait un concours qui m’a conduit à faire un double diplôme à Lille (Université de Lille 2 et Université Catholique). Major de ma promotion de Master Finance d’Entreprises et des Marchés, puis Master en Sciences de Gestion et Administration des Affaires, j’ai été admis à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences Po) avec la meilleure bourse d’Excellence du Fondateur Emile Boutmy.

Après ma formation académique, j’ai travaillé Comme Contrôle Financier chez BNP Paribas Bank (le premier groupe bancaire français) puis comme Consultant Senior au Cabinet Ernst& Young Paris.

Mais au fond de moi, j’avais cette envie ardente de rentrer et travailler pour l’Afrique et pour mon pays le Tchad. Je trouvais que mon rôle comme conseiller de l’African Business Club ou de Membre de l’Association des Sciences Po pour l’Afrique (ASPA) et de l’Entrepreneurship for Africa n’était pas suffisant. Ainsi, donc, lorsque l’opportunité s’est présentée, j’ai fait le concours de recrutement des Jeunes Professionnels de la BAD. J’ai ainsi eu l’honneur d’être en 2010, à 26 ans, le tout premier et plus jeune fonctionnaire International Economiste issu du Tchad à rentrer dans cette Institution. C’était à l’époque une vingtaine de jeunes sur environ 6000 candidats issus de 80 pays dont les 54 pays africains. Depuis lors, suis passé de jeune Economiste à Economiste Senior puis Economiste Principal.

Je viens aussi d’intégrer l’Equipe du nouveau Président de la BAD pour la mise en œuvre de l’objectif d’accès universel à l’Energie en Afrique. Comme vous le savez, 645 millions d’Africains manquent d’accès à l’électricité. Le taux d’accès au Tchad est de moins de 5% et il est d’environ 30% dans le reste de l’Afrique subsaharienne ; c’est donc vous dire qu’ici comme ailleurs, les défis sont nombreux et vous le savez, sans énergie, point d’émergence.

TE : Qu’est-ce qui a été déterminant dans votre parcours ?

SM : Je dirai, la chance qui m’a été donné d’entrer à l’école et d’y rencontrer des Instituteurs et professeurs qui m’ont appris à croire en moi, aux valeurs du travail et de la tolérance. Je leur rends ici hommage. Ce sont eux les bâtisseurs des personnalités. Je veux aujourd’hui, parmi la nouvelle génération de notre pays et de notre continent, faire partie des chantres de ces opportunités et de ces valeurs que j’appelle celles de l’Excellence 360° et de Tolérance Transformée.

Donner accès à l’école à tous les enfants, c’est leur donner la chance initiale d’être sur le starting block. Si je n’avais pas eu la chance d’entrer à l’école, j’aurai manqué de tant d’opportunités. Comme le dit Nelson MANDELA, l’éducation est l’arme la plus puissante pour transformer le monde, ajoutons, pour transformer son quartier, son village, son pays, son continent. Je crois donc aux valeurs de l’éducation. Je vois les opportunités et les ouvertures que l’école m’a amenées et je vois aussi la vie qui est celle de nombreuses personnes de ma génération qui ont toujours salué l’école à distance, qui n’ont jamais eu cette chance, pour diverses raisons qui vont de la cherté à l’absence de l’école ou aux saisons grèves subies.

Je crois aussi aux valeurs du travail. Dans nos sociétés où la tentation est grande de prendre les raccourcis, d’aller vite en marchant sur le mérite, et où la culture d’excellence est malmenée, je pense que la réponse au manque de culture d’excellence passe par la récompense du mérite. C’est cela qui doit être la colonne vertébrale d’une société, celle à laquelle je crois.

Je crois enfin aux valeurs de tolérance. Regardez les attentats terroristes, regardez les guerres entre les communautés, regardez les méfiances entre les gens dans nos sociétés. Tout cela, parfois entretenu, est le résultat des intolérances religieuses, régionales, tribales, raciales, ou de genre ! Tous ceux qui ont la possibilité d’agir pour repousser les limites de ces obscurantismes qui assombrissent le vivre ensemble, ont le devoir d’agir pour prôner partout la culture de la tolérance. 

TE : Qu’est-ce que la jeunesse tchadienne doit tirer comme leçon de votre parcours ?

SM : Aux jeunes qui sont issus de milieux modestes comme moi, je voudrais leur dire de croire en eux et de ne jamais perdre Espoir. Qu’on peut venir des milieux modestes et viser les sommets. Car comme le disent les Bambara du Mali, l’Orphelin est non pas celui qui a perdu ses parents, mais celui qui a perdu l’Espoir. Que l’espoir ne les quitte jamais même s’ils passent par l’ombre de la vallée.

A tous ceux, jeunes ou moins jeunes, issus de milieux favorisés, bénéficiant des privilèges parfois illégitimes ou qui ont pu simplement se battre pour réussir, qu’ils se disent que réussir pour soi, pour sa famille est une bonne chose. Mais à cela, il est nécessaire et indispensable d’ajouter une autre dimension, qui est celle de se battre pour les autres, pour ceux qui, handicapés visuels ou de locomotion, issus des milieux ruraux ou nomades, issus des zones désertiques ou arides, sont pour cela condamnés à des difficultés additionnelles. Il appartient à tous de travailler à renvoyer l’ascenseur social et bâtir une société équitable et inclusive. Tel doit être le défi de notre génération et de celles qui nous suivent.  

Je voudrais simplement dire aux jeunes, que peu importe d’où ils viennent, peu importe leur condition initiale, peu importe leur genre, ils peuvent et doivent se battre pour être « utiles » dans une société où on nous apprend souvent a être « importants » comme le dirait l’un des Fondateurs de Génération ABCD.

TE : Les jeunes sont convaincus que la réussite est liée à l’existence d’un parent « haut placé » ou que la fonction publique est la seule issue possible pour la carrière. Quels commentaires faites-vous ?

SM : Sur la question des « Parents haut placés comme gage de réussite », il ne faut pas jeter l’anathème sur ces jeunes qui le pensent. Ils le disent parce que c’est l’image que la société leur renvoie, où on ne récompense pas suffisamment le mérite, bref, l’image d’une société qui ne fait pas suffisamment place à ce que nous appelons l’excellence. Du coup les jeunes, au gré des exemples qu’ils côtoient tous les jours, finissent par se dire que la réussite est conditionnée par la parenté, l’appartenance à un clan donné. Je voudrais leur dire pourtant que c’est possible de réussir par soi-même. Que des contre exemples existent. C’est pour cela, qu’il appartient aux décideurs publics de prôner partout la culture de l’excellence sans frontière, l’excellence républicaine, pour que les jeunes croient dans les valeurs d’égalité et de chances égales. Aux jeunes qui auront réussi à s’en sortir malgré ces goulots d’étranglements, qu’ils ne se contentent pas d’être juste les admirateurs de leur propre réussite, mais qu’ils travaillent à façonner l’image d’une société nouvelle qui fera place à l’excellence sans frontières. C’est leur mission à eux aussi de devenir les thermostats de la société, au-lieu d’être de simples thermomètres.

Pour ce qui est de la fonction publique comme seule issue possible de carrière, je voudrais là encore envoyer aux jeunes, un langage de vérité. Je ne dis pas que l’Etat dont l’obligation régalienne est de créer les opportunités de vie décente à ses citoyens doit s’abstenir de son obligation. L’Etat a sa part de responsabilité à assumer partout. Mais la vérité c’est ceci : sur les 10 prochaines années, il y aura à l’échelle de l’Afrique, environ 11 millions de personnes rentrant sur le marché de l’emploi chaque année ; l’Afrique ne peut pas recruter chaque année 11 millions de fonctionnaires. A l’échelle du Tchad, le secteur public comprend environ 100 mille fonctionnaires, or chaque année, il y a environ 200 mille personnes qui rentrent dans le marché de l’emploi. Donc en réalité, l’Etat, même s’il est efficace, ne pourra pas donner de l’emploi à tout le monde. Il est utile donc aux jeunes de se tourner vers l’auto-emploi (l’Etat devra y jouer un rôle de facilitateur). Les créneaux qui s’ouvrent aux jeunes, c’est celui de fonctionnaire international, de travailler dans le secteur privé, ou d’embrasser le métier d’entrepreneur y compris dans le domaine agricole et pastoral. J’exhorte donc les jeunes à viser autant les métiers traditionnels d’agro-business et l’élevage ou les métiers nouveaux dans les Technologies de l’Information et Communication ou les énergies renouvelables. Car demain, peut-être l’Afrique Centrale sera enfin très intégrée et intégrée aux autres régions de sorte que du Tchad, on peut vendre partout en Afrique. Et quoi qu’on fasse comme métier, on va devoir nourrir les 10 milliards d’êtres humains qui sont prévus à l’horizon 2050. Je les exhorte à ne pas enfermer leur horizon juste au Tchad, car demain, l’avenir appartient au métissage, à l’intégration entre les peuples.

TE : En quoi consiste le concept de Génération ABCD « Any BoDy Can Dream » dont vous êtes le fondateur ? Et quels sont les résultats tangibles de vos actions ?

SM : Génération ABCD_AnyBodyCanDream est une plateforme que nous avons lancée avec des jeunes Tchadiens de tous horizons, le 05 décembre 2013, jour du décès de Nelson MANDELA. C’est simplement pour dire que chacun peut rêver réussir et contribuer à un monde meilleur, peu importe ses conditions initiales. L’objectif de cette plateforme est de s’appuyer sur les valeurs de Leadership exceptionnel de Nelson MANDELA, pour prôner dans notre pays le Tchad et dans l’Afrique, la culture d’Excellence et de Tolérance.

Culture d’Excellence d’abord parce que nous croyons au fait que dans un pays, peu importe ses conditions initiales, peu importe sa région, sa religion, son genre, sa couleur de peau, on doit pouvoir accéder aux responsabilités, à la respectatilibité de la République, pour peu qu’on croit aux valeurs du travail et de l’excellence. Nous voulons donc dans une société où la tentation est forte de vouloir prendre les raccourcis et ne regarder que sa tribu, son ethnie, sa région ou sa religion, au contraire apprendre aux jeunes de notre pays et de notre continent, les réflexes de ce ceux qui croient aux principes du Mérite et d’Excellence sans frontière ; c’est ce que nous appelons l’Excellence 360°.

Mandela, père de la Nation Arc-en-Ciel, nous en aura en quelque sorte montré le chemin, lui qui, malgré ses 27 ans de prisons, a au bout, instauré les commissions vérité justice et réconciliation dont il a confié la présidence au Cardinal Desmond TUTU, puis a prôné la tolérance. Son message peut, pensons-nous, s’adresser aussi aux Tchadiens et aux autres peuples africains dont l’Histoire a appris à grossir les différences au point de les rendre grossières.

sans-titreNous avons à Sabangali un centre de Leadership dans lequel nous dispensons des formations en anglais aux jeunes pour apprendre à débattre et se préparer pour l’international ; car en plus du français, d’expérience, je puis attester que parler plusieurs langues est une force. Nous travaillons à construire un centre plus grand et à nous installer sur le territoire national. Nous avons à date promu quelques entrepreneurs (dont Mossosouk et Toumaï Terre Propre qui ont reçu les 1er et 2ème prix d’entreprenariat au sommet d’entreprenariat de Paris 2016 et Madjikarité ou encore la Marque Ambition et d’autres jeunes entrepreneurs qui nous ont rejoint comme Naofood). Quelques jeunes de notre Centre ont été admis au programme de Leadership du Président Obama (le Mandela Washington Leadership), des bourses d’Excellence ont été attribuées et diverses activités dont le Forum d’orientation Post Bac et les formations en anglais sont dispensées. Nous travaillons avec différents artistes aussi pour prôner l’excellence via le sport, la culture et l’art.

TE : Vous avez initié la rédaction d’un livre intitulé « Les Héritiers de Madiba », livre qui est collaboratif avec beaucoup de jeunes leaders et entrepreneurs africains et d’ailleurs partis de rien qui ont réussis. Quels sont les points phares de ce livre ?

SM : Oui en effet les Héritiers de Madiba, c’est le titre du livre collectif que nous avons publié avec 27 autres jeunes influenceurs, pour célébrer la culture d’Excellence et de tolérance à laquelle ces jeunes, de différents horizons croient. Chacun a essayé de dire en quoi les valeurs de l’Homme ordinaire devenu exceptionnel à cause de circonstances exceptionnelles qu’est Madiba, l’inspirent dans son pays, son milieu. Il s’agit surtout d’accuser à travers ce livre, réception d’une sorte de Dernière Lettre que Mandela adresse aux jeunes générations du Tchad et d’Afrique, pour les inviter à devenir les thermostats de nos sociétés, au-lieu d’être des simples thermomètres qui constatent inactifs, les situations de sous-développement ou de précarité et d’injustice de nos sociétés.

C’est donc un livre qui est un appel à l’action dans nos villages, nos quartiers, nos arrondissements, nos villes, nos pays, notre continent et pourquoi pas notre monde afin de bâtir un monde meilleur en commençant par agir dans son milieu immédiat.

Nous avons symboliquement publié ce livre le 28 août 2016, le 28 août étant le jour où l’Humanité commémore le célèbre «  I have a Dream » de Martin Luther King. Nous avons eu la chance d’être invités avec quelques jeunes de Génération ABCD à Washington et notamment par le Président OBAMA pour le lancement officiel qui a eu lieu le 14 septembre 2016 ;  le Président OBAMA étant lui-même un Admirateur de Nelson MANDELA. Le livre est disponible dans les locaux de Génération ABCD, sur amazon et sera vendu par le site mossosouk.com aussi. J’invite donc les lecteurs du CROSET à le lire et nous faire leur retour. Soyez, vous aussi, les Héritiers de MADIBA partout, et travaillez, même pendant des années, à transformer le visage de vos pays, car MANDELA, pour cela a passé 27 ans en prison et malgré tout, il n’a pas considéré l’Afrique du Sud comme un butin de guerre, il a laissé le pouvoir et vécu une fin de vie noble, honorable, c’est pour cela que nous avons eu 27 contributions inspirantes de jeunes qui veulent s’en inspirer et qui y travaillent parfois en chancelant, mais avec optimisme.sfnbvans-titre

TE: Le CROSET, un think tank qui produit la revue Tchad Eco, est une initiative des jeunes tchadiens. Que pensez-vous de ses activités et quels conseils pourriez-vous formuler à l’égard de ses dirigeants ?

SM  : Je salue l’engagement du CROSET qui vise à fournir des outils d’aide à la décision dans le domaine économique. Pour l’Economiste que je suis, je ne peux que saluer ce travail, qui est dans de nombreux pays, un déficit. L’information c’est la matière première de toute décision et une information précise, objective est un ingrédient utile à une décision avertie. L’économie, vous savez, c’est administrer les ressources par nature rares, pour réponde aux besoins des citoyens qui sont par nature nombreux. Le pouvoir de demain, il est d’abord économique et sans doute dans le monde de demain, les jeunes générations doivent le savoir, les Décideurs publics seront d’abord et avant tout choisi parce qu’ils sont des bons guerriers économiques, avertis économiquement et qui fassent de bon choix économiques pour un développement inclusif.

J’exhorte donc le CROSET à travailler sans sectarisme, et avec OBEJCTITIVE et EXIGENCE, s’il veut véritablement être utile au pays.

TE: Quels sont vos projets à court, moyen et long terme pour le Tchad ?

SM : Demain ? Comme on le dit en arabe, le Maktub, Dieu seul le sait. Une constance est là : je suis un soldat de développement et de tolérance et je veux continuer à mettre cela au service d’une plus grande communauté des Hommes.

TE : Votre mot de la fin monsieur ?

SM : Aux jeunes qui ont tant de raison de ne pas croire en eux, je les exhorte à ne jamais perdre leur optimise et leur espoir. Ne soyez pas les diagnostiqueurs, soyez des solutionneurs. Si donc votre milieu n’est pas à votre goût ou à votre rêve, travaillez à le transformer avec exigence, en utilisant votre talent et votre ingéniosité. Concentrez-vous souvent seul, mais travaillez toujours avec les autres, car en s’associant aux autres on s’enrichit. Mon mot de fin, donc, Excellence 360°, Tolérance et Exigence.

Interview réalisée par Jareth BEAIN

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